Getcomar devient donc Automium et change également de couleurs, de logo… Nous avons demandé à son initiateur les raisons qui l’ont poussé à opérer un tel bouleversement alors que Getcomar s’avère non seulement connu et reconnu mais aussi porteur de valeurs et d’une renommée de qualité. Voilà ce que nous répond en exclu Driss Guennoun : « 20 ans est un bel âge pour arborer de nouvelles couleurs ! En réalité, nous voulions donner une image plus dynamique et aussi un sens nouveau à l’image de notre société. Une image plus moderne et plus dans l’air du temps, comme en témoignent les couleurs vert et bleu qui flirtent avec la protection de l’environnement, la nature et l’écologie. Nous voulions nous inscrire dans les préoccupations actuelles de l’automobile et l’appellation Getcomar semblait ne plus cadrer vraiment à ce que nous voulions passer comme image. Quant au nom, il sous-entend auto et premium et notre engagement dans ce sens. »
Mais pourquoi maintenant- ? Bien sûr 20 ans c’est un bel âge, mais encore ? Driss Guennoun nous précise les choses : « J’ai assisté à beaucoup de salons, de conférences professionnelles, de conventions et il en ressort que les tendances nouvelles n’en sont plus, elles sont là et d’autres évoluent sans cesse. Nous devons changer et accompagner le changement, et témoigner de nos valeurs dans un même temps. Nous sommes résolument dans le premium et celui-ci concourt également à la promotion du développement durable, d’où le changement de logo, de couleur et de nom ».
Le salon, une opportunité de choix
Lorsque la décision a été prise, il s’est agi de choisir les bons designs, les bons messages et le bon moment. Avec des professionnels de la communication, les couleurs, le nom, le design se sont imposés et ont collé avec les propositions de la direction générale. Restait à choisir le lieu, et c’est là que l’on retrouve l’homme aux deux casquettes, le président de Getcomar, futur Automium est aussi président du Gipam qui organise le M.A.T. et voici ce qu’il en résulte : « J’ai saisi l’occasion de l’annoncer en plein salon pour plusieurs raisons, tout d’abord, parce qu’il y avait tous nos partenaires, nos clients et aussi notre personnel. Il était important pour moi d’associer le personnel à la surprise et au changement et c’est pourquoi, j’ai gardé le secret même auprès d’eux ! Ils ont vraiment été surpris et ont bien apprécié ce grand changement et l’événement en soi. Outre le lancement avec les coups de tambour, nous avions prévu gâteaux et goodies, pour tout le monde, pour le personnel, les clients et les fournisseurs, une attention qui a été très bien accueillie également. Le nom a été adopté beaucoup plus rapidement que je ne l’aurais cru, sans doute parce que tout le monde l’a appris en même temps, sans privilégié ni rumeur ! Par ailleurs, j’avais souhaité prévoir l’événement sur le salon pour le salon lui-même, comme une attraction de la manifestation globale. Il est essentiel de créer de l’animation pendant le salon même, cela amène de la vie et cela facilite aussi la communication. Tout le monde a su immédiatement que Getcomar devenait Automium, il faut utiliser la manifestation pour réunir ses clients, pour communiquer sur une nouvelle activité, sur une nouvelle usine, sur un réseau, sur des innovations en termes de services ou de produits, etc. Chaque animation profite aux autres et assure une plus grande répercussion des actions du salon. »
Le football comme vecteur de synergies
En pleine coupe du monde de football, ne pas en profiter aurait été dommage ! C’est pourtant bien avant, que Driss Guennoun avait proposé l’activité football pour maintenir une communication sur le M.A.T. tout au long de l’année, une animation qu’il avait déjà mise en place avec succès dans sa propre entreprise. On l’écoute : « Nous avons initié cette compétition de football avec pour objectif de créer une dynamique entre les membres du GIPAM. Nous avons fait appel à tout le monde et constitué huit équipes qui se sont entraînées, qui se sont rencontrées, et ont joué le jeu à tous les sens du terme, pour déterminer des vainqueurs. Après plusieurs rencontres qui ont eu lieu chaque semaine, les trophées et médailles ont été remis lors du salon ! Nous avons vraiment créé une synergie entre les membres qui sont nos confrères et non des concurrents. Il faut travailler ensemble, mieux se connaître et cela a été l’occasion de le faire en souriant (et en se défiant sur le terrain !). Autre bonne nouvelle de cette compétition, les employés se sont rencontrés et ont appris à se connaître. Autant les patrons se voient plusieurs fois par an du fait d’obligations de filière, syndicales ou autres, autant les employés n’ont pas d’occasion d’échanger entre eux et de ce côté-là aussi, cela a été une réussite. Il faut ajouter qu’à l’intérieur de la même entreprise, participer à ce genre d’animation soude les équipes, elles défendent leurs couleurs, participent à fond et se découvrent davantage. Cela a créé une émulation et une ambiance très agréables d’autant que la coupe du monde nous y a aidés !
Une réussite pour le GIPAM
Poursuivant avec la casquette du GIPAM, Driss Guennoun n’a pas manqué de remercier ses collègues de bureau et l’ensemble des membres : « Nous sommes vraiment satisfaits de la manière dont se sont passés les préparatifs du salon et, bien sûr, du résultat. Cela ne s’est pas fait tout seul, il faut aussi le mentionner, cela résulte de l’implication de tous. Nous avions, en effet, créer un comité de de suivi du salon qui se réunissait chaque semaine. Il faut de la volonté, du sérieux, du travail, de la volonté et un objectif. Remercier ce comité est la moindre des choses mais je crois que la réussite du M.A.T. a été la plus belle récompense qu’on pouvait obtenir. On doit maintenant faire le bilan, et s’en servir pour préparer d’autres actions. Nous avons montré qui on était, ce qu’on savait faire, maintenant il faut capitaliser sur ce résultat. Nous allons remercier les pouvoirs publics et le Ministre, et poursuivre nos échanges pour défendre les intérêts de nos professions. Et chaque entreprise va également faire son propre bilan et bénéficier de l’aura nouvelle que la manifestation aura eu sur son activité. Il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin ! » Hervé Daigueperce
