Un an après… la question se pose toujours dans les associations comme dans les entreprises et le Gipam n’y fait pas exception ! C’est pourquoi le bureau s’est réuni, à l’initiative de son président, Driss Guennoun afin de faire le point des actions qui ont rythmé cette année très particulière. Et les résultats sont plutôt positifs compte tenu des difficultés que la filière a subies en même temps que l’économie mondiale.
Pour commencer, le nombre d’adhérents s’accroît à une époque où il est plutôt de mise de baisser la garde. Aujourd’hui, le Gipam compte 59 adhérents qui réussissent à former les trois collèges ou banches : la branche industrie, la branche distributeur et la branche services. Une précision importante qui révèle que l’association est ouverte aux nombreux acteurs de l’automobile et ne fait pas de ségrégation ! D’ailleurs le Gipam est membre de la Fédération de l’Automobile avec laquelle elle participe à plusieurs actions communes. C’est ainsi que le Gipam a pu bénéficier des possibilités de négociations avec l’administration fiscale dont nous avons déjà parlé. C’est ainsi également que le Groupement prend part aux réunions avec le Ministère, dont la principale thématique reste l’assainissement du marché et la lutte contre la contrefaçon. En direct prolongement de ce travail sur l’assainissement du marché, le Gipam continue son investissement actif pour promouvoir le label Salamatouna et gagner à cette cause le plus d’entreprises possibles, avec un certain succès, le nombre des « labellisés » ne cessant de croître. Pour Driss Guennoun « il est capital pour les entreprises de notre filière d’effectuer la démarche de Salamatouna, qui est beaucoup plus facile à mettre en œuvre qu’on ne le croit. Le label s’avère une certification de la qualité du travail, de la légalité des opérations et donc de la sécurité pour l’automobiliste, absolument nécessaire pour le rassurer aujourd’hui ». En outre, dans ce contexte de mutualisation des actions en faveur d’un marché plus sûr et plus sain, le Gipam multiplie les coordinations entre les différents institutionnels nationaux et internationaux. A noter, pour finir sur ce point, le lancement de l’application mauvais payeurs… A bon entendeur …
Des projets et des objectifs
Sans surprise, les actions en faveur de l’assainissement du marché vont encore mobiliser les membres du Gipam, et notamment contre le fléau de la contrefaçon. Il s’agit pour le président de fédérer davantage les membres pour participer à la lutte, le combat nécessitant toujours plus de monde ! Parallèlement, la défense du « Made in Morocco » va prendre plus d’importance dans la vie du groupement. « Il importe, en effet, commente Driss Guennoun, que nous participions d’une manière ou d’une autre à la promotion des industries locales que nous ne connaissons pas toutes. Promotion auprès des membres et bien sûr à l’extérieur. Nous désirons aller plus loin en incitant et en soutenant ceux qui ont des velléités de créer des sites de fabrication et notamment pour la fabrication de pièces pour l’aftermarket, qui deviendraient des alternatives salutaires à l’importation. Il ne s’agit pas de rejeter les produits d’importation, loin de là, mais d’élargir l’offre en produisant localement et en distribuant les pièces fabriquées génératrices d’emplois et de chiffre d’affaires sans coûts d’importation ». Enfin, il fut question du salon Moroccan Automotive Technologies, dont l’édition de 2021 a été reportée – toutes les conditions sanitaires et logistiques n’étant pas réunies pour une manifestation de qualité pour cette année. Le salon M.A.T. aura donc lieu en décembre 2022.
Hervé Daigueperce