L’association Marocaine pour l’Industrie et la Construction Automobile (AMICA) souhaite atteindre une capacité de production d’un million de voitures au Maroc à partir de 2020.
Une chose est sûre, le secteur automobile marocain ne cesse de renforcer sa position de leader sur le continent africain. Parce qu’il ne se limite plus à l’assemblage, mais devient un producteur à part entière dans l’industrie automobile mondiale, principalement grâce à la présence de Renault et l’implantation de PSA récemment, voire aussi par l’arrivée de nombreux équipementiers aux noms imposants. À cela s’ajoutent les plateformes logistiques (l’Atlantic Free Zone de Kénitra et le Port Tanger Med) qui conjuguent divers avantages aux investisseurs et renforcent la position du Maroc qui s’impose en tant que référence sur le continent. Autant dire que ces nouvelles implantations ne sont pas précaires. Les constructeurs et équipementiers ont souhaité développer leur activité au Maroc en étant conscients de la position stratégique et de la main-d’œuvre fortement qualifiée dont il dispose. Il ne faut pas oublier non plus que le royaume offre aux investisseurs du secteur automobile d’importants avantages, dans une optique « gagnant-gagnant ».
180 000 emplois directs avant la fin 2019
De surcroît, l’AMICA présume que le secteur automobile contribuera à l’offre de 180.000 emplois directs d’ici la fin d’année, en estimant procurer 200.000 emplois à l’horizon 2020. La production, quant à elle, devrait s’élever à 45 % à fin 2019, pour grimper ensuite à 60 % en 2020, surtout avec l’arrivée de l’usine PSA.
Pour cette raison, il faut savoir que même si les ventes ont enregistré une chute ces derniers mois, le marché automobile marocain reste l’un des plus dynamiques du secteur. Ajoutons aussi que le Maroc participe de la tendance mondiale dans le domaine de l’hybridation. En effet, de plus en plus de constructeurs installés au Maroc proposent l’hybride, voire même des motorisations 100 % électriques.
Haytam BOUSSAID