
Alors qu’il devait s’organiser cette année après des précédents reports en 2020 et 2021, le Salon Auto Expo, rendez-vous phare du secteur de la distribution automobile au Maroc, n’aura pas lieu en 2022.
L’organisation du Salon Auto Expo nécessite un travail de plusieurs mois en amont. Or les incertitudes liées à l’évolution de la pandémie de Covid-19 n’a pas permis aux organisateurs de l’AIVAM d’avoir la visibilité nécessaire.
« Au vu de la situation, il est impossible d’envisager la tenue du salon de l’automobile pour l’année 2022 », a déclaré Adil Bennani, président de l’Association des Importateurs de Véhicules Au Maroc, lors d’une conférence de presse à Casablanca, dédiée au bilan et aux perspectives du marché automobile domestique.
Il convient de rappeler que le Salon Auto Expo est un événement national qui se tient habituellement tous les deux ans à Casablanca. Arrivé à sa 12ème édition, le Salon s’est annulé en 2020 en raison de l’apparition du coronavirus et s’est reporté au mois de juin 2021. Reporté une nouvelle fois à l’année 2022, les organisateurs se sont vus aujourd’hui, dans l’obligation de l’annuler à nouveau.
Bilan 2021 : retour au vert
Lors de la conférence de presse, le président de l’AIVAM a également exposé le bilan du marché neuf en 2021 au Maroc, en annonçant que : « les ventes de voitures neuves au Maroc se sont élevées à 175.360 unités au cours de l’année 2021, ce qui représente une hausse de 5,7% par rapport à 2019 (année avant-crise de référence) ». Et d’ajouter que : « malgré la hausse des ventes en 2021, l’effet rattrapage de l’année 2020 demeure limité, les concessionnaires sont restés sur leur faim », en indiquant que la pénurie des semi-conducteurs a empêché le marché d’atteindre son record historique en 2021.
L’AIVAM a conclu la réunion en communiquant sur ses perspectives pour l’année 2022. Cette dernière anticipe une croissance allant de 5% à 15%, en fonction de la disponibilité des stocks. L’association n’a pas manqué d’indiquer également que la crise des semi-conducteurs n’était pas finie, vu la forte demande des autres secteurs et la persistance de la pandémie.
Abdellah Khalil
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