Parmi les nouveautés prévues dans le projet de loi de finances 2017, figure un dispositif incitatif pour booster les ventes de voitures électriques et hybrides au Maroc qui ne sont pas très prisées vu le coût élevé et le manque d’infrastructures adaptées.
Pour encourager les Marocains, à s’équiper en voitures électriques et hybrides et participer, par la même occasion, à la réduction de l’émission de CO2, le projet de loi de finances prévoit des incitations fiscales, au profit des futurs acquéreurs de ces types de véhicules. Il s’agit d’un package englobant l’exonération de la taxe spéciale annuelle sur les véhicules automobiles (vignette), la réduction de la TVA et la révision des droits de douane. Un dispositif appuyé par les constructeurs, les professionnels du secteur et l’ADEREE. Pour l’heure rien n’est encore gagné. Cette mesure doit être adoptée par le Parlement dans le cadre du projet de loi de finances, d’ici la fin de l’année. Pour rappel, aucun constructeur automobile ne compte produire, pour le moment, des voitures électriques au Maroc, vu les contraintes actuelles existantes freinant le développement des ventes de ce segment et l’élargissement des infrastructures, notamment les bornes de recharge. Une information confirmée par Marc Nassif, directeur général de Renault Maroc. Toutefois, cette possibilité n’est pas à exclure si toutes les conditions sont réunies, surtout les subventions étatiques, a-t-il renchéri.
Nadia Dref