Pour Nazim Messamah, responsable Afrique pour Corteco, l’arrivée de TransTec dans son portefeuille export était l’une des bonnes nouvelles du salon. Précisions.
Récemment arrivé chez Corteco, Nazim Messamah n’est cependant pas un inconnu dans l’équipement automobile, ayant fait ses preuves chez un confrère réputé. Venu rejoindre la branche aftermarket de Freudenberg, Nazim Messamah accueille comme un cadeau une nouvelle ligne de produits à développer ! TransTec, britannique à l’origine, est une marque spécifiquement dédiée à la réparation de boîtes de vitesses automatiques ainsi que des pompes et crémaillères de direction assistée. Une gamme qui complète le portefeuille déjà garni de Corteco (spécialisé dans l’étanchéité statique et dynamique, le contrôle des vibrations et la filtration d’habitacle) et qui côtoyait également une nouvelle pâte à joints, EVO300. Dotée d’une formule 100% silicone de dernière génération renforcée en agents de charge, l’EVO300 présente une résistance, une élasticité et une adhérence hautement supérieure à un silicone classique. Les agents de charge permettent aussi d’accroître nettement la résistance thermique. Cette pâte à joint peut être utilisée à des températures comprises entre –70°C et +250°C en fonctionnement continu, et jusqu’à 300°C en température de pointe pendant de courtes durées. » Une aubaine pour Nazim Messamah qui précise : « Cette nouvelle pâte à joints devrait nous permettre de prendre des parts de marchés en Algérie parce qu’elle est très adaptée aux conditions difficiles du pays. Et le marché est important, très demandeur ».
Des visiteurs de « presque » partout
Pour Nazim Messamah, Equip Auto lui a permis de recevoir des clients d’Algérie, de Libye, d’Egypte … et curieusement pas beaucoup du Maroc. Il semblerait que les marocains aient boudé un peu le salon pour cette édition. Qu’à cela ne tienne, les clients étaient nombreux pour les antivibratoires, les pochettes de joints d’étanchéité, les joints spi (« la qualité Freudenberg » !) les joints de queue de soupape etc. De quoi faire donc, même si Nazim Messamah, insatiable regrettait d’une part, que « les flexibles de frein ne se changent pas autant qu’ils le devraient dans le Maghreb », et que d’autre part, concernant TransTec, « les mécaniciens préfèrent effectuer un changement complet plutôt que réparer ». En plus de vendre, il va falloir faire de la pédagogie !
H. D