Selon une enquête de l’Observatoire de Wafasalaf, réalisée au premier trimestre 2016 sur un échantillon de 2.508 foyers, le marché est très prometteur en termes de premier équipement.
Le marché automobile marocain a de bons jours devant lui. Le record historique des 130.300 immatriculations, réalisé l’année dernière, n’est sûrement pas le dernier. Le bilan 2016 se présente déjà sous de bons auspices puisque rien qu’au terme des huit premiers mois de l’année en cours, plus de 107.000 véhicules ont été commercialisés, donnant un sérieux espoir que les immatriculations dépasseraient, pour la première fois de l’histoire, les 150.000 unités.
Cette bonne tendance vient d’être confirmée par l’enquête de l’Observatoire de Wafasalaf « Auto / Moto», exposée récemment aux médias nationaux. Réalisée au premier trimestre 2016 sur un échantillon de 2.508 foyers urbains et périurbains avec un revenu mensuel net compris entre 2.500 et 20.000 DH, dans plusieurs villes marocaines, la nouvelle étude révèle que le marché marocain est très prometteur en terme de premier équipement, même si la part de l’occasion reste nettement significative. « Globalement, le potentiel d’équipement est important aussi bien pour l’auto (69% de non équipés) que pour la moto (83% de non équipés)», révèle l’enquête qui détaille que la Classe socio professionnelle (CSP) AB est équipée à hauteur de 85%, celle C à 39% et celle D à 10%. Le taux d’équipement est plus important chez les salariés (35%) contre 26% chez les indépendants. Bonnes nouvelles pour les importateurs : « 12% des foyers interrogés expriment l’intention d’acquérir une voiture dans les 12 prochains mois. 53% des foyers ayant l’intention de s’équiper en automobile en 2016, compte acquérir un véhicule neuf », montre l’enquête. Le financement en fonds propres de l’achat d’une voiture reste la tendance générale au Maroc. «Le recours au crédit, partiel ou total, est envisagé dans 38% des cas et le financement sur fonds propres dans 62% des cas », dévoile l’enquête.
En résumé, et malgré l’évolution de la demande ainsi que toutes les dispositions prises pour bien servir la demande du consommateur marocain, il n’en demeure pas moins que le marché reste encore faiblement équipé. Un constat qui met beaucoup de baume au cœur des importateurs et qui augure d’un marché automobile en forme pour les prochaines années. N.D.