Le groupe français spécialisé dans le traitement de surface pour l’anticorrosion a inauguré, le 19 juin dernier, son site industriel Electroplast érigé, grâce à un investissement de 140 millions de dirhams, dans la plate-forme industrielle de Tanger Med. Et ce, en présence du Secrétaire général du ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Youssef El Bari.
Cette première extension des activités du groupe en dehors de l’Hexagone a pu être réalisée grâce à l’essor de l’écosystème automobile marocain et a été appuyée par la présence de Renault et Peugeot. Le groupe a également bénéficié de la présence du complexe portuaire Tanger Med, 1er port d’Afrique. Ce nouveau site s’étend sur un terrain de 20.000 m² avec un bâtiment industriel de 8 200 m² attribué au traitement de zinc-nickel et de cataphorèse pour pièces métalliques, sur des lignes totalement automatisées. L’usine est aussi équipée d’une station pour traiter tous les effluents dans un souci environnemental. En termes d’effectifs, Electroplast compte actuellement 50 collaborateurs avec une prévision de croissance à 120 personnes.
Le Maroc, un choix stratégique
Le président du groupe, Alexandre Cordonnier, a mentionné que le choix de Galvanoplast s’est porté sur le Maroc « pour son dynamisme économique », compte tenu de la présence de plusieurs clients de leurs clients à Tanger «avec lesquels nous travaillons déjà en France, et qui avaient des besoins de traitement de surface de cataphorèse en particulier». Ajoutant que le traitement de surface est un «maillon important dans la chaîne logistique automobile», Cordonnier a déclaré que les clients du groupe sont principalement des emboutisseurs installés sur les zones franches du Maroc. De son côté, le président du Conseil de surveillance de l’Agence spéciale Tanger Med (TMSA), Fouad Brini, a mentionné que de plus en plus d’industriels choisissent de s’installer au Maroc pour ses points forts, qui sont le respect des délais et l’offre de ressources humaines hautement qualifiées.
Haytam Boussaid