La question de la lutte anti-pollution revêt une importance particulière chez les grandes marques de l’industrie des lubrifiants, qui demandent de plus en plus aux importateurs et aux distributeurs de se joindre à eux pour s’atteler à cette problématique.
Le groupe 3R – entreprise néo-zélandaise certifiée carboNZero – œuvre de concert avec l’industrie dans le but d’explorer de nouvelles alternatives aux recyclages des emballages des lubrifiants. Le groupe a commencé le travail après avoir été approché, cette année, par le distributeur de carburant néo-zélandais Z Energy avec, en ligne de mire, de développer « l’intendance » pour le recyclage des conteneurs de lubrifiants usagés. L’industrie se voit de plus en plus responsable du coût du recyclage des déchets d’emballage, dégageant ainsi le contribuable de ce fardeau. Ce sont environ 7 millions de contenants de lubrifiant et de graisse qui sont envoyés aux sites d’enfouissement chaque année. Z Energy est accompagné dans cette étude par des marques reconnues : Aegis Oil Co, Allied Lubricants Ltd (HWR), Castrol NZ, Farmlands Co-Operative Society Ltd (Gulf Oil), Lubrifiants NZ (Vertex & Elf), Oil Intel Ltd (Total Lubricants), Penrite Oil NZ Ltd et Valvoline NZ Ltd. D’autres marques devraient se renforcer au cours des prochains mois.
Appel pour mettre terme aux déchets d’emballage de lubrifiants !
Ce programme volontariste a pour but de récupérer, réutiliser et recycler les conteneurs de lubrifiants usagés destinés aux clients urbains et ruraux. Il contribuera au développement d’une économie circulaire en Nouvelle-Zélande, en mettant l’accent sur le soutien au développement des capacités de traitement et des marchés d’utilisation finale. Adèle Rose, Directrice Générale du groupe 3R explique : « Considérant que la plupart des conteneurs de lubrifiants sont fabriqués à partir de polyéthylène haute densité (HDPE) ou de métal, tous deux hautement recyclables après prétraitement, ceci constitue une opportunité idéale pour capturer ces ressources à terre », lit-on dans un communiqué. « Le programme est axé sur la création d’un environnement propice à la pénétration du marché des matériaux collectés, soutenant l’économie par l’amélioration de l’utilisation des ressources et des opportunités d’emploi. Le système créera une position commune de l’industrie qui aidera à apporter un changement de comportement positif à la manière dont les emballages de lubrifiants usés ont été éliminés de manière traditionnelle », rajoute Adèle.
Sara AIT TALEB