Les chiffres des immatriculations de véhicules dans les pays, en 2020, font froid dans le dos, alors que ce moyen de locomotion revient dans les préoccupations des européens notamment, par la sécurité qu’ils offrent en plus par rapport aux transports publics.
En France, lit-on dans le communiqué du CCFA (Comité des constructeurs français d’automobiles) « Sur les douze mois de 2020, avec 1 650 118 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en baisse de 25,5 % en données brutes et de 26,1 % à nombre de jours ouvrés comparable par rapport à la même période de 2019 (253 jours sur les 12 mois de 2020 et 251 jours sur la même période de 2019) ». Alors qu’on dépassait allègrement les 2 millions sur ce marché…
Toujours, en France mais du côté des VUL, ce n’est guère mieux : Avec 402 383 immatriculations sur les douze mois de 2020, le marché français des véhicules utilitaires légers neufs (moins de 5,1 tonnes) est en baisse de 16,1 % en données brutes et de 16,8 % à nombre de jours ouvrés comparable par rapport aux douze mois de 2019 (253 jours sur les 12 mois de 2020 et 251 jours sur la même période de 2019).
A noter (source AVERE/AM TODAY) « En 2020, 194 730 véhicules électriques et hybrides rechargeables ont été mis à la route en France, soit 125 264 de plus qu’en 2019. Ce sont en tout 470 295 modèles électrifiés rechargeables qui ont été mis en circulation depuis 2010. L’objectif cumulé pour 2020 du contrat stratégique de filière portait sur 476 000 unités : il n’est pas tout à fait atteint à cause du retard pris en 2019. »
Au Maroc, l’AIVAM (Association des importateurs des véhicules au Maroc) annonce une baisse de 19,7 % de véhicules vendus par rapport à 2019. Après des années fortes, le marché n’a retenu que 133 308 véhicules dont 116 983 unités en VL et 16 325 unités en VUL. La baisse pour les VUL se veut moins importante compte tenu des obligations des professionnels, surtout en cette période de pandémie, et s’affiche à – 7,9 % (contre – 21,1 % pour les VP). Cependant, de l’avis général des observateurs, le Maroc s’en sort plutôt bien et a su remonter après les effondrements liés aux confinements.
En Tunisie, en revanche, le marché déstabilisé au printemps s’est bien repris pour afficher une baisse de 0.25 % seulement des ventes à 44 273 immatriculations à la fin novembre 2020 (11 premiers mois, chiffres publiés par l’ATTT). Le site Automobile.tn révèle, par ailleurs, que « l’analyse des statistiques par provenance entre l’année 2019 et 2020 montre une progression des ventes des marques asiatiques, et une régression des ventes des marques européennes. »