Ça y’est ! Le coup d’envoi vient d’être donné pour le démarrage de l’Agence marocaine de développement des investissements et exportations (AMDIE). Une bonne nouvelle pour le secteur national de la pièce de rechange qui bénéficiera de la présence de cette nouvelle agence pour drainer davantage d’investissements étrangers, mais aussi pour promouvoir et encourager les exportations des différentes pièces de rechange produites au Maroc.
Et ce ne sera pas le seul rôle de l’AMDIE qui aura également pour mission de réaliser des études de prospection pour des opportunités d’affaires, d’accompagner les acteurs marocains de la pièce de rechange qui voudraient investir à l’étranger, notamment en Afrique, mais aussi de recevoir les investisseurs et de leur fournir les informations nécessaires dans la gestion de leurs projets d’investissement au Maroc. Outre la promotion de l’offre exportable marocaine en matière de pièces de rechange ainsi que dans d’autres secteurs, l’AMDIE sera à même de pouvoir proposer au gouvernement une stratégie encore plus ciblée en matière de communication, en veillant à son application.
Une instance attendue depuis quelques années déjà…
Cette « super agence » devait voir le jour en 2014 sous le nom de MATIS (Moroccan Agency for Trade, Investment and Services). Motivé par la baisse de la valeur de ses exportations et de ses importations des biens et services en 2013, le projet ne sera finalement lancé que fin 2017 avec l’intégration de l’OFEC dans le processus. L’AMDIE consiste en substance en une espèce de fusion des différentes agences existantes en matière de promotion des exportations du Maroc en les fédérant en une seule et même agence, est approuvée. Ainsi donc, dans moins de 3 mois, le Centre marocain de la promotion des exportations (Maroc Export), l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) et l’Office des foires et des expositions de Casablanca (Ofec) deviendront une seule et même institution publique. Notons finalement que c’est Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, de l’Investissement et de l’Économie numérique en personne qui est derrière cette décision.
Mohamed Mounadi